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Riche d’une kyrielle d’approches, la pédagogie peine toujours à venir à bout de certains maux spécifiques à une certaine catégorie d’apprenants. Selon les chiffres, entre 5 et 15% des enfants scolarisés présentent des troubles dyslexiques et représentent généralement un parfait casse-tête pour les enseignants. Lisez cet article pour mieux connaître la dyslexie.
Qu’est-ce que la dyslexie ?
Votre enfant présente t-il des difficultés spécifique à lire en dépit de tout l’encadrement nécessaire ? Vite, rendez vous ici pour avoir toutes les informations sur son mal.
La dyslexie est en effet un trouble spécifique qui se révèle chez l’enfant au cours de l’acquisition du langage écrit. On parle de dyslexie lorsque dans des conditions d’apprentissages adéquates, l’enfant affiche des difficultés particulières à identifier les lettres et donc à lire.
Pour Albert Le Floch et Guy Ropars de l’université de Rennes, cette anomalie serait causée par une déficience du système optique. Plus précisément, un dysfonctionnement des tâches de Maxwell (récepteurs de lumières). Ces récepteurs devenant symétriques en cas de dyslexie, créent chez le patient une confusion entre l’image réelle d’une lettre et son image renversée.
La dyslexie est-elle une maladie ?
Plutôt qu’une maladie, elle est du moins un signe annonciateur d’un dysfonctionnement du système cérébral dû à des facteurs neurologiques ou génétiques. Elle peut être développée naturellement au fil du temps. Mais dans d’autres cas, elle peut survenir suite à une lésion. Dans tous les cas, la dyslexie ne peut être objectivement diagnostiquée qu’à partir de 2 années de retard dans l’apprentissage en conditions normales.
Suis-je dyslexique ? Que faire ?
Il faut noter que diagnostiquer la dyslexie est une affaire délicate du fait de la multitude et ses symptômes. En effet, cette anomalie peut se faire remarquer par une baisse anormale de la capacité d’écriture, de lecture et de mémorisation. Ce qui entraîne logiquement une préférence accrue pour l’oral.
On peut aussi ajouter à cette liste la fréquence et la persistance des erreurs de lecture après, les premiers mois du cours préparatoire. Si vous êtes dans le doute, un bilan orthophonique du langage écrit vous permet d’en avoir le cœur net.